Le Secrétariat Permanent des Organisations Non Gouvernementales (SPONG) en collaboration avec le ministère en charge de l’environnement a initié ce 21 octobre 2021 à Ouagadougou, un atelier avec la délégation burkinabè sur la 26 e conférence des parties sur les changements climatiques (COP). Objectif, renforcer les capacités de la délégation burkinabè composée d’une soixantaine de personnes sur les principaux enjeux liés au climat. Et permettre à la délégation aussi de nouer des partenariats pour la mise en œuvre d’actions concrètes de développement.
Renforcer les compétences de la délégation burkinabè sur les enjeux majeurs de la 26e conférence des parties sur les changements climatiques (COP) qui se tiendra du 31 au 12 novembre 2021 à Glasgow, au Royaume Uni et sur les positions à défendre en tant que membres du groupes des pays les plus moins avancés(PMA), du groupe Africain et du groupe des 77+ la Chine. Telle est l’ambition du secrétariat permanent des organisations non gouvernementales (SPONG) en collaboration avec le ministère en charge de l’environnement à travers cet atelier.
Cette 26e COP, qui se tient après le rendez-vous manqué de 2020, est d’une grande importance pour les parties. En effet, les différents rapports du groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) attestent de l’augmentation lente mais progressive de la température globale de la terre.
Et les conséquences sont déjà vécues par tous les pays et particulièrement par les pays en développement comme le Burkina Faso en raison de leur forte vulnérabilité aux changements climatiques. « Cette rencontre vise à préparer la délégation burkinabè pour une pleine participation à la 26e COP. Comme à toutes les COP, il y a des enjeux que les délégués doivent pouvoir connaître afin d’avoir des positions communes pour mieux défendre les intérêts nationaux » a déclaré le secrétaire permanent de conseil national pour le développement durable, Somanegré Nana.
Face à cette menace, la communauté internationale avait adopté des instruments juridiques dont l’Accord de Paris sur le Climat, entré en vigueur en 2016. Cependant, pour l’opérationnalisation complète de l’accord de Paris, les négociations se sont poursuivies à la COP 25 en 2019 à Madrid mais des divergences existent toujours entre les parties notamment sur les mécanismes de marchés décrits à l’article 6 de l’Accord, le cadre de transparence sur le climat, les garanties liées aux Fonds d’adaptation et le financement de l’action climatique etc. Ainsi, la COP 26 qui se tiendra du 31 au 12 novembre 2021 à Glasgow, au Royaume Uni aura donc pour objectif de concilier les nombreuses divergences et d’aboutir à l’adoption de base claire pour la mise en œuvre de l’Accord en faveur du climat.
C’est dans cette vision que le Secrétariat Permanent des Organisations Non Gouvernementales (SPONG) en collaboration avec le ministère en charge de l’environnement a décidé de renforcer les aptitudes de la délégation burkinabè à cette 26 e COP. « Nous subissons les effets néfastes des changements climatiques. Et à cette 26e COP, il faut que nous arrivions à défendre nos intérêts » a indiqué le secrétaire permanent de conseil national pour le développement durable, Somanegré Nana.
De cette forte délégation burkinabè. Il est attendu, une participation aux travaux de la COP 26 sur le plan technique mais aussi en matière de recherche ou de renforcement de partenariat pour la mise en œuvre d’actions concrètes de développement pour le Burkina Faso. « Nous attendons que nos délégués reviennent avec des connaissances solides et aussi avec des retombées financières pour la mise en œuvre de nos différents programmes » a-t-il ajouté.
