Les membres du syndicat national des contrôleurs et inspecteurs du travail étaient devant la presse ce 22 juin 2021, à Ouagadougou. Objectif, dénoncer la violation des libertés syndicales.
La situation qui prévaut spécifiquement au sein du ministère en charge du travail n’est guère reluisante » ont alerté les syndicalistes dès l’entame de la conférence de presse. Selon leurs explications, le ministre Séni Ouédraogo depuis son arrivée à la tête du département en charge de la fonction publique s’est résolument engagé dans une voie de déni et du mépris du dialogue social. Ce déni selon les organisateurs se constate par le cafouillage dans la tenue de la rencontre Gouvernement-Organisations syndicales des travailleurs.

Au titre de manquement aux libertés fondamentales, le SYNACIT liste la gestion chaotique « jamais vue dans l’histoire de l’administration du travail entachant ainsi la cohésion et le rendement des directions ». Pour le SYNACIT il y a « une gestion partisane et clientéliste des ressources humaines ». Le SYNACIT dénonce les actes liberticides pris au sein dudit ministère.

Pour se faire, le SYNACIT entend se donner les moyens de bouter hors ces pratiques, à travers la mobilisation de ses militants et militantes jusqu’à la victoire.