20 avril 2024
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Burkina Faso : « L’année ne saurait s’achever sans une amélioration tangible de la situation sécuritaire », Eddie Komboïgo

L’opposition politique Burkinabè a effectué, ce mardi 14 septembre 2021 à Ouagadougou, sa rentrée politique. À cette occasion, le chef de file de l’opposition, Eddie Komboïgo, d’un ton ferme, a décrié la situation sécuritaire. Il a dénoncé l’incompétence du gouvernement Roch Kaboré sur le plan sécuritaire, des libertés, de la vie chère et de la gouvernance, de la gestion foncière et de l’éducation. Le chef file de l’opposition, Eddie Komboïgo accompagné des représentants d’autres partis politiques de l’opposition, a fustigé l’incapacité du gouvernement à résoudre les problèmes du pays.

Après la rentrée gouvernementale, c’est au tour de l’opposition politique d’effectuer sa rentrée politique en grande pompe au siège de l’opposition politique. D’entrée, le chef de file de l’opposition s’interroge « que se passe-t-il au Burkina Faso ? » Il ne se passe pas un jour sans qu’il y ait une catastrophe qui nous tombe sur la tête. Les changements intervenus dans le gouvernement et la prise en main du portefeuille de la défense nationale par le chef de l’Etat n’ont pratiquement rien changé. Ce sont toujours des deuils nationaux qui sont décrétés. Et face à la détérioration de la situation sécuritaire, l’opposition politique ne saurait se taire.

Le présidium ©infoh24

En effet, pour le chef de file de l’opposition, Eddie Komboïgo, ils sont impatients de voir les résultats de la stratégie annoncée par le gouvernement pour mettre fin à cette tragédie. Car le pays continue d’empiler plus de cadavres. Pire, « une autre catastrophe semble se dessiner à l’horizon, le spectre de la famine » a-t-il ajouté. Cette situation de famine s’explique par deux facteurs à en croire le chef de file de l’opposition. Le nombre de plus en plus élevé de déplacés internes, les interdictions imposées par les terroristes, l’absence d’intrants agricoles sont entre autres des facteurs. De même, la situation dans la région de la boucle du Mouhoun où des terroristes empêchent les paysans de cultiver, présage des lendemains incertains.

Sur le plan des libertés, l’opposition accuse le gouvernement de réduire au silence les opposants et les activistes de la société civile par des arrestations arbitraires et des menaces multiformes. Pour l’opposition cela ne saurait être une stratégie payante de sortie de crise. Concernant la vie chère, elle interpelle le gouvernement à revoir sa politique pour faire baisser les prix des denrées de première nécessité en vue de soulager les souffrances des populations. Elle a demandé au gouvernement de penser à l’ouverture des frontières pour permettre la libre circulation des personnes et des biens.

Des journalistes et des militants au siège de l’opposition politique pour cette rentrée ©infoh24

Au titre de la gestion foncière, elle constate avec regret la suspension par le gouvernement des lotissements et l’urbanisation des grandes et moyennes villes depuis 2016. Pour l’opposition politique, la corruption immobilière est devenue l’apanage des membres du gouvernement car le gouvernement a laissé créer plus de 215 sociétés immobilières en cinq ans. Pour le cas de la commune de Ouaga, l’opposition dit prendre acte de la solution proposée par le ministre de l’habitat. C’est-à-dire l’audit immobilier. Et elle espère que « cela n’est pas un simulacre » a déclaré, le chef de file de l’opposition politique, Eddie Komboïgo.

Pour ce qui est de la fermeture de l’établissement Philippe Zinda, l’opposition politique a condamné les actes d’incivismes des élèves. « Elle invite le gouvernement à revoir sa copie, en créant les conditions pour la réouverture immédiate du noble Zinda pour le compte de cette année scolaire 2021-2022 » a indiqué le chef de file de l’opposition politique, Eddie Komboïgo.

Le chef de file de l’opposition politique, Eddie Komboïgo©infoh24

Sur la situation en Guinée Conakry, l’opposition politique regrette la prise du pouvoir par les armes. Elle rappelle cependant que seuls les intérêts du peuple devraient prévaloir sur toute autre considération. Et ces intérêts ne peuvent être définis que dans le cadre d’élections inclusives. Ce qui n’a pas été le cas en Guinée en 2020. D’où l’appel de l’opposition politique à la CEDEAO à lever les mesures de sanctions contre le pays.

Profitant de cette rentrée politique, elle a rappelé au gouvernement que l’année 2021 ne saurait s’achever sans une amélioration tangible de la situation sécuritaire et sans une feuille de route claire pour favoriser le retour des déplacés internes sur leurs terres.  Elle tient à rassurer l’opinion nationale et internationale qu’elle est et restera une opposition républicaine.

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