25 avril 2024
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Burkina Faso : Le CFOP exige la démission du Premier ministre

Le ton est monté ce 25 juin 2021, au siège du CFOP à Ouagadougou . Les partis membres du cadre de concertation de l’opposition politique burkinabè réunis autour de leur Chef de file, étaient en conférence de presse. Ils exigent la démission du premier ministre et du ministre de la défense. Ils ont également annoncé la suspension de leur participation au dialogue politique et une série de manifestations les 3 et 4 juillet prochain, dans les 45 provinces du pays.

Pour Eddie Komboïgo « Nous avons perdu plus du tiers de notre territoire», avant d’ajouter « On ne peut pas s’amuser avec la vie de la population. Jamais nous n’avons vu ce que nous vivons aujourd’hui depuis les indépendances. La priorité des priorités des Burkinabè aujourd’hui, c’est la sécurité… Or, le gouvernement a fait preuve d’incapacité de le faire (…) Nous avons perdu plus du tiers de notre territoire». Nos vaillants combattants sont en prison au lieu de les laisser aller combattre pour que la paix revienne au Burkina Faso », a déploré Eddie Komboïgo, Chef de file de l’opposition politique burkinabè en conférence de presse ce vendredi 25 juin 2021 à Ouagadougou.

Le CFOP réclame le départ du Premier ministre Christophe Marie-Joseph Dabiré et du ministre de la défense, Moumina Shérif Sy

L’opposition politique persiste et signe toujours pour la démission du Premier ministre Christophe Marie-Joseph Dabiré et du ministre de la défense, Moumina Shérif Sy.

face aux ttaques terroristes : « La mort est devenue un fait banal au Burkina Faso », déplore Eddie Komboïgo. « Il faut que l’on soit des patriotes. Quand on n’est pas capable de gérer une situation, il faut jeter l’éponge. Ils ne l’ont pas fait et nous leur demandons », a lancé Eddie Komboïgo à l’endroit du Premier Ministre et du ministre de la défense, auxquels il demande la démission depuis quelques semaines.

Eddie Komboigo estime que la gestion de la chose publique pose problème

« La mort est devenue un fait banal au Burkina Faso (…) On entend qu’on a tué, ça n’empêche pas les membres du gouvernement de boire leur bière », a-t-il encore fustigé pour conclure son intervention.

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