Au cours d’une conférence de presse tenue ce 03 septembre 2021, à Ouagadougou, l’organisation de la société civile, le « Mouvement Endogène », autrefois connue sous le nom « Citoyennes et citoyens du Renouveau » a posé le débat de la contribution à l’édification d’un Burkina Faso davantage prospère, puissant, démocratique, moderne et respecté dans le concert des Nations ». Une réflexion essentielle pour les responsables de l’organisation, 60 ans après les indépendances. La conférence de presse était animée par Badini Tenkodogo, SG du Mouvement, Dr Benjamain Sya, administrateur.
Cette sortie s’est voulue une rentrée pour le mouvement, dans une perspective de définir les objectifs de l’organisation à l’horizon des prochains 12 mois. A travers les interrogations notamment, « Comment construire une Afrique libre et digne ? Comment contribuer à déconstruire les clichés savamment inculqués à nos populations et qui sèment en elles les germes du tremblement, de l’agenouillement, du doute, de la peur, du désespoir, du repli identitaire, de la stigmatisation ? », le mouvement a voulu être avant-gardiste devant les grands enjeux du moment, dont l’Afrique est le terrain de jeu.

Pour cela, la conférence de presse a voulu présenter la vision de l’organisation pour relever les défis du Burkina Faso, à travers les conférences publiques à compter du 4 septembre 2021. « Notre mouvement n’a certes pas encore achevé la réflexion sur les réponses à apporter à ces questions hautement stratégiques, néanmoins nous sommes parvenus à des convictions : celles que personne ne viendra nous apporter le développement, personne ne réalisera nos rêves à notre place », a averti, Badini Tenkodogo, SG du Mouvement.
C’est ainsi que le mouvement annonce la tenue d’un débat le 4 septembre 2021 à l’Université de Ouagadougou date marquant « le 74ème anniversaire de la reconstitution de la haute Volta (actuel Burkina Faso), dans ses frontières actuelles ». En effet, pour des raisons à la fois économiques, politiques et administratives, le pays, avant même d’accéder à son indépendance a été démantelé et partagé entre ses voisins du Niger, du Mali et de la Côte d’Ivoire en 1932.

A compter de la journée du samedi 4 septembre, deux panels sont organisés à l’université Joseph Ki Zerbo de Ouagadougou avec d’imminents panélistes qui sont, le Pr Jean Marc Palm (chercheur en histoire politique, président du Haut conseil du dialogue social), le Pr Basile Guissou (enseignant en sociologie politique), le Pr Jacques Nanema ( Philosophe, enseignant chercheur), le Dr Luc Marius Ibriga ( Enseignant de droit public, Contrôleur général d’Etat) ; le Dr Minimalo Alice Somé-Somda ( Dr en philosophie, chef du département science juridique politologie et d’histoire) ; le Dr Christophe Zouré ( Essayiste).