« Une tribune de dialogue pour l’amélioration de la productivité et du climat social au sein des entreprises» est le thème qui rassemble le gouvernement et le patronat burkinabè, ce 29 juin 2021. Une rencontre placée sous les auspices du chef du gouvernement, Christophe Dabiré, en présence de Seydou Diakité, président du conseil économique et social.
Le chef du gouvernement, Christophe Dabiré et les membres de son gouvernement ont discuté avec les acteurs du patronat burkinabè. Au cœur des discussions, les problématiques liées à la création de l’emploi et la gestion des relations publiques/privées.
Ainsi, Seydou Diakité a rappelé les contextes sociaux et sécurités qui ont prévalu sur le climat des affaires au Burkina Faso, notamment le Coronavirus et la crise sécuritaire qui ont freiné l’élan économique, sans compter leurs impacts sur la création de l’emploi.
Pour le vice président du patronat, le cadre de concertation qui est le premier du genre est une satisfaction, qui a débuté depuis 2017 et qui s’achève, ce 29 juin. Au cœur des préoccupations, l’emploi, le travail et la protection sociale. Pour le premier ministre, il s’agit d’encourager la discussion avec le secteur privé, dans un climat propice à la rentabilité. « la collaboration avec le monde des affaires, le gouvernement et la société civile sont engagés» a déclaré le premier ministre qui a ajouté que les préoccupations soulevées soient pertinentes. Notamment, les insuffisances au niveau des concertations. Pour Christophe Dabiré, il s’agit accroître le dialogue social, par le renforcement du cadre juridique propice aux affaires, surtout le respect de la convention collective du travail. « par votre participation au dialogue social, vous œuvrer à l’avancée de la concertation nationale» a exprimé le premier ministre. Pour finir le premier ministre, Christophe Dabiré a exprimé sa solidarité aux patronat burkinabè pour ses différentes actions dans la lutte contre le Coronavirus. Par ce dialogue, le chef du gouvernement attend les actions « réalistes et réalisables pour le Burkina Faso».
Pour Séni Ouédraogo, ministre de la fonction publique, le gouvernement connait l’importance du secteur privé . «On a eu souvent des discussions avec le patronat, mais cette fois-ci, il s’agit d’aborder les préoccupations, et chaque ministre dans son domaine va apporter des réponses. Avec le premier ministre, on va examiner les solutions apportées. Le secteur privé va construire modestement le pays», Séni Ouédraogo, ministre de la fonction publique.
« nous sommes 79 associations, avec à peu près 78 000 entreprises. Nous voulons discuter avec le gouvernement pour booster notre économie. Il s’agit de discuter de la formation et créer des conditions pour que les préoccupations soient prises en compte. On veut discuter pour apaiser le climat des affaires», a ajouté Seydou Diakité, président du haut conseil pour le dialogue social
