Un an après le début des déboires de l’avocat Me Guy Hervé Kam, ses avocats ont une fois de plus donné de la voix sur le dossier de leur client, rappelant que la Justice militaire s’abstient de programmer le dossier.
Il a été arrêté le 24 janvier 2024 à l’aéroport de Ouagadougou alors qu’il revenait de Bobo-Dioulasso où il était dans le cadre de sa profession. Depuis lors, l’avocat n’a pas encore véritablement recouvré la liberté et un procès n’a pas encore été tenu.
Un collectif d’avocats, une quinzaine a dans un communiqué rappelé que « le 24 janvier 2024, soit aujourd’hui un an, notre client Me Guy Hervé Kam a été privé de sa liberté en violation de ses droits, des lois en vigueur dans son pays et des engagements internationaux signés par le Burkina Faso en matière de droits humains »
Puis, ils ajoutent que malgré les demandes de leur client, le tribunal militaire n’a pas encore programmé le dossier pour jugement.
« Jusqu’à ce jour, les autorités judiciaires militaires s’abstiennent de faire programmer le dossier, comme elles le font systématiquement pour toutes les demandes formulées par Me Guy Hervé Kam », disent les avocats.
Ils protestent d’ailleurs « contre cette obstruction délibérée au fonctionnement de la justice ».