Ceci est une déclaration de l’union nationale des femmes du parti panafricain pour le salut (PPS) à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard de la femme. Les femmes du parti dénoncent les violences auxquelles la femme fait toujours face. Elles disent travailler que « la femme et la fille burkinabè restent les bases de la résilience de notre peuple malgré le double impact qu’elles subissent ».
En ce jour 25 Novembre 2022 où nous célébrons la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, journée initiée par les Nations unies suite à l’assassinat des deux sœurs MIRABAL, le 25 novembre 1960, nous, femmes du Parti Panafricain pour le Salut ( PPS) aimerions tout d’abord nous incliner devant la mémoire de toutes les femmes qui , des faits des violences de la société ou pour donner la vie, ne sont plus parmi nous. Qu’elles reposent en paix.
En outre, nous souhaiterions remercier les autorités, les structures gouvernementales et non gouvernementales qui, par ce qu’elles font leur, le principe du genre, œuvrent inlassablement pour un réel épanouissement des femmes victimes de violences.
En dépit de ces efforts, la situation est loin d’être reluisante.
En effet, nous, femmes subissons encore des actes de violence basée sur le genre, notamment :
– des violences conjugales (psychologiques, verbales, économiques, physiques, sexuelles);
– des violences décisionnelles (faible présence des femmes dans les sphères de décisions);
– des mutilations génitales féminines ( excision…);
– des violences misogynes (la haine envers les femmes);
– les mariages forcés et / ou précoces;
– l’inaccessibilité de la femme à la propriété foncière.
A ces actes se greffent désormais les affres du terrorisme dans notre pays et la sous-région. En effet, les femmes et les enfants paient un lourd tribut de cette guerre. Sur les 1 761 915 personnes déplacées internes, plus de 80% sont des catégories les plus exposées : 22,90% de femmes et 60,34% d’enfants.
C’est pour marquer la place du genre dans ces principes et valeurs fondamentales, que notre parti, le Parti Panafricain pour le Salut a fait de la femme son symbole (confère le logo du PPS avec une mère qui allaite son enfant au cœur d’une Afrique unie et résiliente).
Dans un environnement aussi troublé, comme celui du Burkina Faso, marqué par une recrudescence des violences en général et celles consécutives aux attaques terroristes en particulier, la femme et la fille burkinabè restent les bases de la résilience de notre peuple malgré le double impact qu’elles subissent.
Dans la dynamique du mouvement « Me too », porte étendard de la lutte contre les violences faites aux femmes, nous femmes du PPS lançons un appel à :
– un soutien renforcé en direction de l’activisme pour prévenir cette violence ;
– une synergie avec les pouvoirs publics, les ONG et les activistes pour prévenir et éliminer la violence à l’égard de la femme.
A nous les femmes, qui avons dû être compréhensibles, même devant l’injustice et qui avons subi en silence, parfois atteintes de peur que notre lumière n’éteigne celle des autres, restons résilientes.
Vive la femme Africaine !
Vive la femme Burkinabè !
Vive les femmes du PPS.
La présidente : KONATÉ/SERE Sita