28 mars 2024
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PNDES II : 19 000 milliards de FCFA à mobiliser pour sa réalisation

L’Assemblée Nationale a accueilli ce 8 novembre 2021, une forte délégation gouvernementale conduite par le ministre de l’économie, des finances et du développement, Lassané Kaboré. L’ordre du jour de cette séance plénière a porté sur la présentation du deuxième Plan national de développement économique et social (PNDES II) aux parlementaires. Après cette exposition, les députés ont posé des questions pour cerner la mise en œuvre de ce deuxième référentiel. L’objectif global du PNDES II est de « rétablir la sécurité et la paix, renforcer la résilience de la nation et transformer structurellement l’économie burkinabè, pour une croissance forte, inclusive et durable ». 

Le ministre de l’économie, des finances et du développement Lassané Kaboré accompagné d’une forte délégation gouvernementale était devant les députés pour présenter, le deuxième Plan national de développement économique et social (PNDES II). D’entrée, le ministre Kaboré a expliqué aux députés que le PNDES I, exécuté dans un contexte sécuritaire et sanitaire difficile, a permis d’engranger de nombreux acquis sur les plans politique, économique et social. Mais en dépit de ces acquis, le pays reste confronté à plusieurs défis.

Pour ce faire, le gouvernement a inscrit le PNDES II dans la dynamique d’une meilleure sécurisation des populations, la modernisation des conditions optimales pour l’amélioration du bien-être des populations burkinabè sur l’administration et l’amélioration du climat des affaires sur l’ensemble du territoire national.

Un aperçu de l’Assemblée nationale en plénière ©Infoh24

Le coût global prévu pour la réalisation du PNDES-II est estimé à 19030,7 milliards de francs CFA, soit un coût annuel moyen de 3806,1 milliards de francs CFA. La part consacrée aux dépenses d’investissements y compris les transferts de capital est de 34,7% correspondant à une enveloppe financière de 6.608,1 milliards de francs CFA, soit 1321,6 milliards de francs CFA l’an.

Ce PNDES-II a bâti ses ambitions autour des quatre axes stratégiques. Il s’agit de consolider la résilience, la sécurité, la cohésion sociale et la paix, approfondir les réformes institutionnelles et moderniser l’administration publique ; consolider le développement du capital humain et la solidarité nationale, dynamiser les secteurs porteurs pour l’économie et les emplois. 

Pour relever ces défis, ce deuxième Plan prévoit d’agir à tous les niveaux, pour renforcer la sécurité, prévenir et consolider la paix et la cohésion sociale. A ce titre, il prévoit de mieux intégrer la sécurité dans la conception et l’exécution et de renforcer l’implication des populations dans les processus de développement en impulsant davantage les instruments du développement endogène. « Nous sortons confiant de cette présentation devant les députés et nous irons à la table ronde de mobilisation des partenaires pour accompagner le financement du gap estimé à 5 338 milliards de FCFA étant donné que sur 19030,7 milliards de francs CFA, une bonne partie est déjà acquise à travers les conventions avec les partenaires » a déclaré le ministre de l’économie, des finances et du développement Lassané Kaboré.

Le ministre de l’économie, des finances et du développement Lassané Kaboré ©Infoh24

Les impacts attendus du Plan national de développement économique et social 2021-2025 sont entre autres, le renforcement de la paix, la sécurité, la cohésion sociale et la résilience du pays, la consolidation de la démocratie et l’amélioration de l’efficacité des gouvernances politique, la réduction du taux de pauvreté de 41,4% en 2018 à moins de 35% en 2025 et la modernisation, la diversification et la dynamisation du système de production, générant un taux de croissance annuel moyen du PIB de 7,1%. 

Dans les questions adressées au gouvernement, les députés ont mis l’accent sur la situation sécuritaire. Ils ont rappelé au gouvernement que le développement économique passe d’abord par la paix. Et pour la députée Germaine Pitroipa au regard de la situation sécuritaire en dégradation, « elle a proposé que chaque député burkinabè sacrifié au moins la somme d’un million de F CFA chaque année pour soutenir l’effort de guerre. Ce qui permettra à l’armée d’acheter des drones. Selon elle, l’exemple doit venir d’en haut ».

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