25 juin 2025
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Tirs dans des casernes au Burkina : Les explications du ministre des Armées

Très tôt dans la matinée du 23 janvier 2022, des tirs d’armes de poing et d’armes lourdes ont été entendus dans certaines casernes du Burkina Faso. Le ministre des Armées et des Anciens combattants, le Général Aimé Barthélémy Simporé s’est exprimé sur la télévision nationale aux environs de 9h et demi.

La panique se sentait au sein de la population dès les premiers tirs nourris dans les deux principaux camps militaires de Ouagadougou, le camp Guillaume Ouédraogo et le camp Aboubacar Sangoulé Lamizana ; ainsi que dans d’autres villes du Burkina Faso.

Dans le contexte, avec des informations diverses qui circulaient sur les réseaux sociaux, c’est le ministre des Armées et des Anciens combattants qui s’est rendu à la télévision nationale pour donner des explications sur les événements.

Reçu par le journaliste Fousseni Kindo de la télévision nationale dans une édition spéciale, le Général Aimé Barthélémy Simporé a d’abord confirmé les tirs. « Depuis, ce matin (NDLR :23 janvier 2022), des tirs ont éclaté dans quelques casernes de Ouagadougou et dans d’autres villes. Cette situation pour le moment est entrain d’être suivie par nous pour que nous puissions connaitre les motivations réelles de ces tirs qui sont entendus ».

Quid de l’ampleur du mouvement ?

Pour le ministre des Armées, « il s’agit de quelques casernes. Il n’y en a pas trop ; c’est quelques casernes qui sont concernées. Mais dans certaines de ces casernes, le calme est déjà revenu. Pour le moment, nous suivons la situation et le gouvernement communiquera en temps opportun sur l’évolution de cette situation. Toujours en lien avec l’ampleur des tirs, le ministre confirme que dans d’autres villes, les tirs ont également été entendus.

Cependant, il leur est encore difficile de savoir les motivations de ceux qui sont à la manœuvre, explique le ministre. « Comme je l’ai indiqué, pour le moment nous n’en savons pas trop sur les motivations de ces tirs. Nous ne savons pas ce qu’ils revendiquent, nous sommes donc entrain de suivre. Nous sommes en train de suivre pour entrer en contact avec ceux qui sont à la manœuvre pour comprendre les motivations de ces tirs.

Qu’est devenu le Chef de l’Etat ?

Sur les réseaux sociaux, certaines informations font état de l’arrestation du chef de l’Etat. Le ministre des Armées s’est voulu formel sur la question. « Je démens formellement. Le chef de l’Etat n’a pas été arrêté. Aucune institution de la République n’a été pour le moment inquiétée. Comme je l’ai dit, ces mouvements sont localisés, sont circonscrits et nous suivons l’évolution de ces mouvements-là » précise le Général.

Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso (DR)

En outre, il explique le ministère a un point exact de la situation, sans en dévoiler les faits. « Nous avons un point exact et comme je l’ai dit, nous suivons la situation et nous communiquerons davantage sur les détails. Mais sachez donc que ce sont des tirs bien circonscrits qui sont donc sous contrôle » rassure-t-il.

A la fin de son passage sur les antennes de la télévision nationale, le ministre des Armées a lancé un appel non seulement aux populations mais aussi à l’Armée et rappelé que « le gouvernement fait confiance à l’armée qui demeure républicaine » Aussi, invite-t-il « la population à rester sereine, de vaquer à ses occupations. En temps opportun, nous pourrons donc communiquer sur les motivations réelles des tirs. Pour le moment, tout est sous contrôle et nous demandons à notre armée de demeurer républicaine et de continuer à exécuter ses missions de protection de notre territoire et des populations ».

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