Le Burkina Faso a célébré ce 26 juin 2022, la 35 journée internationale contre l’abus et le trafic illicite de drogues. Selon le comité national de lutte contre la drogue (CNLD) les chiffres de 2021 en matière de saisie interpellent.
«Assèchement des sources de financement du terrorisme : quelle part contributive de la lutte contre la drogue ? » est le thème retenu pour commémorer la 35è journée internationale de lutte contre l’abus et le trafic de drogue.
Le thème est un appel à la réflexion afin d’identifier et de mettre en œuvre des actions visant à tarir les sources d’approvisionnement des groupes armés terroristes. Les enjeux sont donc nombreux au regard des importantes saisies opérées en 2021, les réinsertions sociales d’anciens consommateurs.
Selon le CNLD, au cours de l’année 2021, de nombreux efforts consentis par les différents acteurs intervenant dans les domaines de la prévention, la répression, la prise en charge sanitaire et la réinsertion sociale ont permis d’engranger des résultats positifs. Les données capitalisées au niveau du Secrétariat Permanent du CNLD sont certes illustratives des efforts réalisés, mais loin de refléter la réalité en raison des difficultés liés à la collecte des données.
En matière de répression, les services opérationnels ont saisi 122,817 tonnes de drogues et 313 personnes devant les parquets. Au niveau de la prise en charge sanitaire, 685 personnes ont été prises en charge par deux structures à savoir le CHU-Yalgado Ouédraogo et l’ONG REMAR Burkina. Pour ce qui est de la réinsertion sociale, 115 personnes ont également été prises en charge par deux structures que sont l’ONG REMAR Burkina et le Centre d’Education et de Formation Professionnelle de Ouagadougou (CEFP/Ouaga).
Néanmoins, ces chiffres sont loin de refléter la réalité en matière trafic illicite de drogues au Burkina, d’où l’appel à doubler les efforts et la vigilance.