1 juillet 2025
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Burkina Faso : Allons-nous vers une crise alimentaire ?

Flambée des prix des denrées alimentaires de premières nécessités, manque de stock sur le marché, augmentation continue des déplacés internes, situation sécuritaire précaire ; incendie des greniers des populations civiles ; faible pluviométrie ; fuite des bras valides agricoles, etc. Autant de facteurs qui interrogent sur la sécuritaire alimentaire au Burkina au cours de l’année 2022.

Selon le constat, les céréales ont connu une augmentation de prix. Le plat du mil coûte 900 FR CFA, le haricot coûte 1700 FR CFA, le Sorgho fait 700 FR CFA sur le marché, en détail. Le petit sac du riz de 25 kg coûte 10500 FR CFA, le maïs fait 23500 FR CFA ; le maïs de 50 Kg coûte 23500 FR CFA, le mil coûte 30 000 FR CFA et le sorgho coûte 37 000 FR CFA. Dans les marchés de Ouagadougou et de l’intérieur du pays, les commerçants crient « la flambée des prix ».

Dans certains coins, les acheteurs dénoncent non seulement l’augmentation des prix, mais la rareté des céréales. Un constat similaire dressé par l’Eglise du Burkina-Niger, qui est l’une des structures sociales, à travers l’OCADES auprès des populations vulnérables.

On parle de 180000 personnes qui pourraient être touchées par la crise alimentaire dans le prochain semestre, si rien n’est fait. Alors que dans l’immédiat 500.000 personnes seraient en urgence alimentaire. Au même moment, la chaleur monte, la pression sécuritaire ne baisse point et le flux des déplacés internes avoisinent plus deux millions de personnes.

Eviter les émeutes de la faim

La cause de ce phénomène est connue depuis plus de 06 ans de terrorisme que vit le pays. Les espaces cultivables se sont amoindris et les agriculteurs chassés de leurs terroirs. Les greniers et les vivres ont été incendiés et des stocks alimentaires détruits. Conséquence, 06 ans après, on cultive moins, alors que le besoin alimentaire s’accroit. Le pis, les années dernières, les espaces fertiles du pays ont enregistré moins de pluie. La suite, on connait : les graines n’ont pas assez poussé et les récoltes étaient maigres.

Préconiser les solutions à ce phénomène qui s’annonce, c’est éviter les émeutes de la faim. Mais aussi décourager les enrôlements dans les groupes d’extrémismes violents. C’est surtout bâtir un Etat stable et des citoyens heureux. Pour se faire, il faut déraciner le mal : les barbus qui tuent, chassent et qui empêchent de cultiver. Il faut la sécurité pour permettre aux populations de retourner sur leurs terres. D’où l’urgence d’une politique sécuritaire qui va produire les effets et éviter une crise alimentaire dans un futur proche.

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