A l’issue des travaux du conseil des ministres du 24 août 2022, le ministre de la Défense nationale, le Général Barthélémy Simporé a fait le point d’une rencontre de travail entre les forces armées burkinabè et nigériennes. Les deux pays ont revisité leur stratégie de lutte contre le terrorisme a expliqué le ministre Simporé.
Le 22 août 2022, une délégation des forces armées nigériennes conduite par leur ministre de défense a eu une séance de travail avec les forces armées du Burkina Faso. Les deux pays ont, seul le Général Barthélémy Simporé, une vieille tradition de coopération qui s’est renforcée ces dernières années des opérations conjointes.
Toujours selon le Général Simporé, « la coopération est l’un des maillons essentiels de l’approche efficace de lutte contre la menace terroriste, une menace commune à plusieurs régions ». Il sied donc que les pays mutualisent leurs efforts.
C’est dans ce sens que le Niger et le Burkina ont déjà conduit « une série de manœuvres conjointes avec des résultats tangibles » dira le Général. Malgré tout, « la menace continue ».
Il a donc été adopté entre les deux pays, une nouvelle approche pour faire face aux défis : « passer en revue les aspects stratégiques, remettre en selle quelques idées (…) resserrer les rangs sur le Liptako-gourma ».
« Il y aura de l’embelli »
Cela permettra aux pays concernés d’avoir un dispositif permanent pour reconstruire, reprofiler les axes, ressouder les rangs avec le Mali et le Benin » a confié le ministre de la Défense du Burkina Faso. Et à ce titre, « la coopération sera renforcée avec les pays avec lesquels les défis sont partagés.
En outre, une diplomatie militaire avec tous les partenaires est en cours pour renforcer les capacités opérationnelles des forces armées du Burkina et « il y aura de l’embelli ». Foi du Général.
Le ministre Lionel Bilgo, porte-parole du gouvernement a conclu en affirmant dans le sens qu’« aucun pays ne sera en paix si un de ses voisins est encore sous la menace terroriste »
