Ce vendredi 17 octobre 2025, au département de communication et de journalisme de l’Université Joseph Ki-Zerbo, les hommes des médias ont répondu présents à la conférence de presse au cours de laquelle les enseignants chercheurs du Laboratoire Médias et Communication Organisationnelle (LAMCO) et de l’Institut panafricain d’études et de recherche sur les médias, l’information et la communication (IPERMIC) ont présenté les grandes lignes d’un colloque international prévu les 6 et 7 novembre prochains.
Le colloque international et pluridisciplinaire des 06 et 07 novembre 2025, placé sous le thème « Peut-on encore former aux métiers de l’information et de la communication face aux défis de la digitalisation et des médias numériques ? », vise à interroger en profondeur la pertinence et les orientations futures des dispositifs de formation à l’ère du numérique.
Dans un contexte marqué par la montée en puissance des réseaux sociaux et la transformation des pratiques médiatiques, la question n’est donc pas seulement de savoir comment former, mais pour quels métiers, avec quelles compétences et selon quelles compétences et selon quelles valeurs.

Les réflexions du colloque s’articuleront autour de trois grands axes d’échanges. Il s’agit d’abord la radioscopie des formations en information et communication dispensées dans les institutions universitaires et professionnelles. Cet axe montrera les forces et les limites faces aux nouvelles exigences du secteur. Ensuite, la clarification de la formation en info-com face aux mutations techno-sociétales. A ce niveau, il sera question de l’adaptation des curricula, des méthodes d’enseignement et des cadres de recherche. Pour terminer, la confusion « incestueuse » entre journalisme, communication et cyberactivisme, pour plus de pertinence dont il sera nécessaire de clarifier éthique et professionnelle à l’ère des médias numériques.

Au-delà de son aspect scientifique, cette rencontre rendra hommage au Professeur Serge Théophile Balima, pionnier des sciences de l’information et de la communication au Burkina Faso. Enseignants-chercheurs, étudiants, professionnels des médias et acteurs du numérique de plusieurs pays, notamment la Côte d’Ivoire, le Congo, le Niger, le Mali, le Bénin, le Gabon et le Togo, prendront part aux travaux, ont confié les animateurs de la conférence de presse.
Le Pr Firmin Gouba, enseignant chercheur à l’université Joseph Ki Zerbo, dans son allocution a laissé entendre que « l’objectif est de relancer le débat sur la formation en journalisme et communication dans nos sociétés africaines contemporaines, à une époque où l’intelligence artificielle et la désinformation redéfinissent le sens même de l’information ».