Le 20 Août 1897, un médecin britannique, Dr Ronald Ross découvre que la malaria ou le paludisme se transmet par la piqûre du moustique, l’anophèle femelle.
On se rend compte alors que ces insectes sont capables de transmettre aux humains des maladies potentiellement mortelles. Hormis le Paludisme, le moustique peut transmettre d’autres maladies comme la dengue, la fièvre jaune, le virus du Nil occidental et le chikungunya.
Même si cette journée veut saluer l’importance d’une découverte, on retiendra qu’elle a permis à la communauté scientifique et internationale de mieux comprendre le rôle mortel que jouent les moustiques dans la propagation de certaines maladies et de pouvoir mener une lutte efficace pour sauver des vies.
Au Burkina Faso, nous avons enregistré des avancées notoires dans la lutte contre le Paludisme particulièrement, grâce à l’engagement de nos chercheurs. Plusieurs études sont en cours dans le domaine de la génétique avec pour but de maîtriser la reproduction des moustiques vecteurs du paludisme.
Aussi, l’expérimentation d’un projet de vaccin R21, par des chercheurs de l’Université d’Oxford et des Scientifiques du Burkina Faso, présente une efficacité de 77%. Ce qui affiche déjà l’espoir d’une lutte réussie contre le Paludisme dans nos contrées et nous sommes confiants quant à l’heureux aboutissement de ce candidat vaccin.
Une journée du moustique célébrée en période hivernale, période où les cas de Paludisme sont nombreux dans nos formations sanitaires. La journée rappelle donc toute la nécessité pour les populations, surtout les femmes enceintes et les enfants de se protéger des piqûres des moustiques en dormant sous une moustiquaire imprégnée tous les jours, toutes les nuits et pendant toute l’année.
Le moustique est vecteur de nombreuses maladies, protégeons-nous!
