Nommés par décret du président du Faso, le 5 mars 2022, les membres du gouvernement se sont retrouvés ce lundi 7 mars 2022 au palais de la présidence de Kosyam pour un conseil des ministres autour du premier ministre Albert Ouédraogo et du président du Faso LCL Paul Henri Sandaogo Damiba.
A l’issue de cette prise de contact, le chef du gouvernement s’est prêté aux questions des journalistes pour décliner les orientations et les missions qui lui sont assignées.
on retiendra que le premier ministre a relevé que les membres du gouvernement sont des techniciens. Pour Alber Ouédraogo, son équipe a été choisie sur la base de « la compétence, la probité morale, l’engagement total à servir le pays. Ces membres sont la plupart des techniciens de leurs domaines, capables d’impulser une nouvelle dynamique ». Toujours dans ses propos, il a déclaré que l’équipe gouvernementale qu’il a l’honneur de conduire va travailler «conforment aux orientations définies par le chef de l’Etat et l’agenda de la transition ». En outre, selon le chef du gouvernement « La lutte contre le terrorisme, la restauration du territoire, la refondation de l’Etat et l’administration et le retour des déplacés internes. Mais aussi la réconciliation nationale et la cohésion nationale, font parties de nos objectifs ».
Réduction du train de vie de l’Etat
La réduction du train de vie de l’Etat selon le premier Ministre Albert Ouédraogo sera également au centre des préoccupations de son équipe. des efforts seront consentis pour ne pas avoir des dépenses inutiles. Pour y parvenir, selon le chef du gouvernement « Cela passera par des réformes audacieuses, à travers les valeurs d’intégrité, loyauté, rigueur, solidarité et l’exemplarité. Mais aussi la nécessité de se départir d’un certain nombre de pratique, qu’on a vu dans les gouvernements précédents ». A ce sujet, il dira « le chef de l’Etat nous a instruit de réduire le train de vie de l’Etat et à utiliser rationnellement les ressources de l’Etat ».
Grande préoccupation de nombreux burkinabè, la question sécuritaire n’a pas été occultée par le premier ministre dans sa déclaration. Ainsi selon lui, la lutte contre le terrorisme est certes dure, mais pas impossible à vaincre. Pour cela dira-t-il, « On veut travailler avec abnégation à réduire les souffrances de nos populations. J’appelle les burkinabè à soutenir le gouvernement dans la mise en œuvre de cette vision de rupture ».