Le Mouvement pour la culture de la Paix et l’Amour de la Patrie a animé le lundi 24 mai 2021 un point de presse. Face à la presse, le Mouvement pour la culture de la Paix et l’Amour de la Patrie est revenu sur la situation nationale, marquée par la crise scolaire.
Des réformes qui risquent d’abaisser le niveau de l’enseignement au Burkina Faso et de rendre difficile l’accès aux universités publiques selon les élèves. Ce sont entre autres les points soulevés par le Mouvement pour la culture de la Paix et l’Amour de la Patrie au cours de cette rencontre.

Pour le Président du Mouvement pour la culture de la Paix et l’Amour de la Patrie MPAP, Samuel Kalkoumdo, les grèves des élèves se justifient par le fait que les apprenants craignent la «baisse de niveau».
Et selon lui «les autorités soulignent pour leur part que les réformes en cours s’inscrivent dans une démarche administrative qui n’aura pas d’impact négatif sur la qualité du diplôme».
De cette crise, des malentendus ont engendré le lundi 17 mai à Ouagadougou, de « graves incidents » qui ont émaillé les manifestations de protestation de certaines associations scolaires contre les réformes des examens.
Notamment, certaines infrastructures du lycée Philippe Zinda Kaboré ont été la cible de la fureur des élèves, le bureau du proviseur, son véhicule et le service informatique saccagés par les élèves. Ces mêmes errements ont été constatés dans plusieurs autres localités.

Au vue des incidents, le mouvement par la voix de son président Samuel Kalkoumdo, qui œuvre pour la paix, avec pour mission principale, la cohésion sociale au Burkina Faso, a « condamné fermement ces actes perpétrés par les élèves. Ils peuvent manifester leur mécontentement par rapport à des réformes ou des grèves dues à d’autres situations en milieu scolaire mais doivent éviter de s’en prendre aux biens scolaires et publics, et pire encore aller jusqu’à séquestrer le personnel scolaire ou de s’en prendre à leurs biens et objets».
A en croire le mouvement, la situation nationale présente un visage pas reluisant, teinté de beaucoup d’inquiétudes. D’où l’objectif d’appeler le gouvernement à écouter les élèves pour une sortie de crise.