1 juillet 2025
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Mali-CEDEAO : La junte va vers un compromis

Après le vacarme des nouvelles autorités de la transition au Mali concernant la décision prise par les chefs d’État de la communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest, le colonel Assimi Goïta, a annoncé qu’il a mis en place un groupe de travail élargi et un groupe de dialogue, en vue d’un « chronogramme consensuel ». D’où cette question, les nouvelles autorités sont-elles en train de revenir à la raison car les difficultés refont surface dans la construction du Mali koura (nouveau). Toute porte à croire que les nouvelles autorités veulent faire un retour vers la CEDEAO pour trouver un compris.

Après le vuvuzela des autorités maliennes pour instrumentaliser les populations, le Mali du colonel Assimi Goïta s’achemine vers une sortie de crise avec la CEDEAO ? Tout porte à la croire. Les jalons d’une solution ont été posés avec la tenue d’une réunion à Bamako entre le Gouvernement et les représentants de la communauté internationale. Cette rencontre vise à parvenir à un compromis sur un chronogramme précisant les étapes de la période transitoire.

En effet cette rencontre rentre dans le cadre de la recherche de consensus et dans le souci d’une compréhension mutuelle entre le Mali et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). L’objectif principal est de concilier les aspirations des Maliens et les demandes de la communauté internationale pendant la Transition.

 Les autorités de la Transition ont toujours prôné le maintien du dialogue en vue de trouver une solution consensuelle à la crise. Aussi, le chef du gouvernement lors de sa rencontre, avec le corps diplomatique le lundi 7 février dernier a déclaré : « le Mali demeure une terre de dialogue.  Notre pays n’entend engager de bras de fer avec aucun État, ni avec aucune institution, surtout pas avec les peuples frères de la sous-région. »

C’est dans cette optique que le gouvernement a mis en place un mécanisme de concertation sur la situation politique dans notre pays. Il est composé du groupe de dialogue établi au niveau ministériel et du groupe de travail élargi. Ce dernier groupe comprend les représentants du gouvernement et des membres du comité local de suivi de la Transition (Cedeao, Union africaine, Nations unies, Ghana et Nigeria), assistés par les personnes ressources et les experts compétents.

Cette démarche du gouvernement traduit sa volonté d’arriver à un calendrier «consensuel» et «acceptable» et qui permet de conclure la Transition de manière réussie. Selon certaines sources les discussions pourront se focaliser sur une période de deux à trois ans pour la durée de la transition. D’autant plus que les Autorités de la transition ont toujours assuré que les cinq ans précédemment proposés ne sont qu’une base de négociations.

En sommes, les putschistes reconnaissent que la barre était placée très haute dans cette crise ouverte avec la CEDEAO. Ce rétropédalage montre que l’homme fort du Mali avait mal jugé ses forces et faiblesses.  

Il était donc  temps pour la junte de revoir sa copie face difficultés qui devient de plus en plus impérieux. Et comme le dit l’adage,  il ne faut jamais engager une bataille que l’on n’est pas sûr de remporter.

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