Les autorités burkinabè sont en passe d’adopter un nouveau référentiel national de développement en remplacement du PNDES. Pour jouer sa partition notamment, veiller à la prise en compte des aspirations du peuple, le secrétariat permanent des organisations non gouvernementales (SPONG) a organisé un atelier d’échanges sur le sujet ce lundi 24 mai 2021 à Ouagadougou.
Le secrétariat permanent des organisations non gouvernementales (SPONG) porte un regard critique sur le prochain référentiel national de développement. Ce référentiel quinquennal 2021-2025 va remplacer le PNDES qui a expiré en fin d’année 2020. Pour ce faire, le SPONG et ses partenaires se sont réunis ce lundi 24 mai 2021 pour examiner le contenu de ce nouveau plan de développement du gouvernement burkinabè en vue d’apporter leurs contributions à son opérationnalisation et à sa réussite.
Le SPONG qui a pour but d’exercer un contrôle citoyen sur l’action de l’exécutif burkinabè a échangé avec les responsables du PNDES et membres du comité de rédaction de ce nouveau référentiel national de développement.
Sylvestre Tiemtoré, coordonnateur du SPONG rappelle que cette rencontre d’échanges intervient en prélude à la tenue des assises nationales sur le référentiel de développement qui auront lieu les 25 et 26 mai 2021. D’où l’organisation de cette rencontre préparatoire. « Il faut dire qu’à l’orée de l’adoption de chaque référentiel national de développement, le gouvernement organise les rencontres nationales. Il s’agit de présenter le projet de référentiel qui va orienter les actions du gouvernement pour les cinq prochaines années. Donc il est important que nous, en tant que plateforme nationale des ONG, puissions examiner en amont, ce document et mieux préparer notre contribution afin de participer de façon efficace à ces assises », justifie-t-il.
Pour Sylvestre Tiemtoré, la consolidation de la cohésion sociale, de la paix, la question sécuritaire, l’éducation, doivent être prises en compte dans les nouvelles orientations du référentiel national de développement afin de pouvoir relever les défis du développement.
Souleymane Doussa, secrétaire permanent du PNDES et membre de l’équipe de rédaction du prochain référentiel reconnait que le nouveau plan national de développement s’appuiera sur les acquis et les insuffisances du PNDES. Contrairement à une certaine opinion nationale qui pense que le PNDES fut un échec, Souleymane Doussa, y voit du positif qu’il faut améliorer en intégrant de nouveaux défis. Il s’agit principalement du défi sécuritaire, qui selon lui, n’était pas pris en compte dans les grands axes du PNDES.