16 avril 2024
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Crise du système éducatif : Le manque de thérapie fait peur pour l’avenir

Certains établissements à Ouagadougou sont devenus des terreaux fertiles pour conduire les élèves vers un avenir sombre. Et l’un des fléaux qui est devenu un modèle dans certains établissements est la consommation des stupéfiants. Au Burkina, plusieurs fléaux gangrènent le système de formation des futurs responsables de demain. Mais on aperçoit que le manque d’approche pédagogique pour les responsables du pays concernant le système d’éducation risque d’entrainer la mort de l’école burkinabè.

La crise qui gangrène le système éducatif pose le problème de l’ignorance au sommet de l’État ou des individus pensent masquer leur incompétence par cette coquille vide de titre de ministre. Elle est le reflet des improvisations par certaines personnes au sommet de l’État face à certaines situations capitales dans la vie d’une nation. Au regard des manquements dans le système éducatif, des acteurs, ils ne devraient plus conduire une quelconque réforme dans un contexte marqué par une fuite de responsabilité dans le domaine par les acteurs clés.    

Lorsqu’on parle d’alcoolisme, de drogue, de prostitution, de tabagisme, etc., on indexe les élèves. Pourtant, le premier responsable, celui qu’il faut accuser, c’est l’État qui a l’impérieuse mission d’éviter cette situation à la future relève. Si la drogue, la cigarette ou l’alcool se retrouvent dans la main des élèves, c’est que l’autorité n’a pas fait son travail. Pire l’État a failli à sa mission car son rôle est de mettre tout en œuvre pour éviter aux Burkinabè de telle situation.

Au cours de l’année scolaire 2020-2021, la boisson « Vody » a été l’une des boissons préférées des jeunes scolaires burkinabè. Comment ce produit a pu inonder le marché au Burkina et créent de nombreux problèmes au su et au vu de l’État. On en parle très peu. C’est pourquoi, dans les pays où l’indépendance de la justice est avancée, les citoyens n’hésitent pas à attaquer l’État en justice pour manquements graves dans la conduite de ses missions.

Quand un système éducatif est abandonné par toutes les composantes sociales, chacun fait ce qu’il veut. Aujourd’hui, dans les lycées et collèges, tout le monde règne. Chacun fait ce qui lui plaît. On s’en fout. L’État est le plus irresponsable car il a livré l’école aux commerçants.   

Au Burkina, le peuple n’a pas le courage de poser certains actes contre l’État pour diverses raisons (ignorance, accointance  et politique,…) mais ils se rabattent sur les pauvres élèves qui sont victimes de l’échec d’une autorité qui refuse de s’assumer. Et comme on aime le dire, ce n’est pas en cassant le thermomètre que l’on fera baisser la température. Ce qui signifie qu’il faut s’attaquer le mal, à la racine en prenant ses responsabilités. Tant que les autorités vont fuir leurs responsabilités, la cause demeurera, dans le système.

Dans cette situation certains évoqueront le rôle des parents. Mais si un parent n’est pas capable de défendre le droit de sa progéniture à une éducation de qualité qu’il ne s’étonne pas de la situation. Pour bien éduquer son enfant, il faut l’aimer comme la prunelle de ses yeux pour lui assurer un avenir. Mais les « fabricants » d’enfants sont nombreux. Certains parents se moquent de l’avenir de leurs enfants. Plusieurs parents ont enfreint les règles sociales en faisant des enfants et si l’État était sérieux au sens propre du terme, il allait voter une loi pour retirer de nombreux enfants à leurs parents.  » Quiconque n’a pas le droit de devenir père » disait le philosophe Jean Jacques Rousseau.

Si un homme politique a suffisamment le courage de dire : « mes enfants sont à l’extérieur dans les écoles et des parents applaudissent qu’ils ne soient pas surpris de voir des chichas, de la cocaïne ou de la vodka dans les établissements. Partant de là, c’est ne sont pas ces autorités qui défendront les élèves contre les vices de la société. Si les parents veulent que leurs enfants soient un jour un homme socialement équilibré et bien intégré, alors qu’ils s’assument en s’alliant à ceux-là qui se battent pour une éducation de qualité accessible à tous les enfants du peuple.

De toutes les façons, ce sont ces enfants qui sont appelés à diriger le pays demain et leurs performances dépendront de la qualité de leur éducation scientifique et sociétale. Ainsi, si on laisse l’État bafouer l’avenir de la relève par le biais des institutions impérialistes, le moment venu chaque parent répondra de ses actes devant l’histoire du pays.

En effet, donner une bonne éducation à la relève est un devoir sacré et même divin. Entre l’avenir d’un homme politique et celui d’un enfant, il n’y a pas de choix à faire car l’éducation passe avant tout.  

Le masque chatoyant du système en putréfaction avec cette odeur nauséabonde se fera sentir à l’heure du bilan. Avons-nous besoin d’atteindre le niveau de développement de certains pays du monde pour comprendre que nous ne serons jamais rien, au propre et au figuré, si nous continuons à bafouer l’avenir de la relève de demain.

Il est grand temps de comprendre. Aucun pays ne peut aller au développement que par la qualité de ses ressources humaines. A tous les acteurs du système, chacun doit sacraliser sa part de contrat pour un meilleur Burkina de demain.       

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