29 mars 2024
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Factchecking au Burkina : Fasocheck fait son bilan autour des élections couplées de 2020

Le centre national de presse Norbert Zongo en collaboration avec la Deutsche welle Akademie a tenu un panel sur le Factchecking en période électorale au Burkina Faso.

A propos des élections du 22 novembre 2020, des panélistes ont donné leur point de vue à travers le thème « élections de novembre 2020 au Burkina Faso et désinformation : quels bilans et quelles leçons pour un débat public démocratique ». La désinformation c’est produire la fausse information à dessein a expliqué Yacouba Ouédraogo, directeur de communication et de l’éducation citoyenne de la CENI. Alors, pour permettre à la population d’avoir la bonne information la CENI avait, pendant les élections de novembre 2020, mis en place un mécanisme de communication avec des médias et aussi les partis politiques a précisé Yacouba Ouédraogo. Cette technique adoptée par la CENI a permis de minimiser la diffusion de fausses informations poursuit-il.

Pour Salouka Boureima, un autre panéliste, ailleurs coordinateur éditorial de Fasocheck, pendant les élections couplées de novembre 2020, le Fasocheck a constitué des fiches pour permettre d’informer l’opinion sur les institutions, mais aussi pour freiner la propagation des fakenews. Fasocheck, dira Salouka Boureima, ne travaille que sur les faits et ne s’attarde pas sur les opinions.

Pour Bintou Diallo, activiste des droits humains, le monde est en perpétuelle mutation et l’information classique (les productions traditionnelles des journalistes classiques) trouvent moins de consommateurs du fait des réseaux sociaux qui s’érigent comme des sources d’informations, le plus souvent erronées. Pour s’adapter aux nouvelles techniques d’information, les médias classiques doivent muter non seulement dans la façon de produire les contenus informatifs mais aussi le support de diffusion.

Face à la recrudescence des fakenews, Bintou Diallo encourage les populations à avoir un regard critique vis-à-vis des informations véhiculées sur les canaux d’information car tout le monde est devenu producteur de contenu sur le réseau social Facebook. Pour Yacouba Ouédraogo, il faut une société civile forte afin de permettre une éducation continue de la jeunesse aux médias.

L’occasion a été saisie pour présenter Fasocheck ainsi que ses missions.

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