18 avril 2024
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Covid-19 : Le vaccin n’est pas d’abord une priorité pour le Burkina, selon Ousseni Tamboura

À l’issue du compte rendu des grandes décisions du conseil des ministres du mercredi 24 mars 2021, le ministre en charge de la communication et porte-parole du gouvernement est revenu sur quelques points de l’actualité nationale.

D’entrée, le ministre a précisé que la grâce du président du Faso accordée aux 796 détenus ne concerne pas les détenus du putsch de septembre 2015.  Sur la maladie à coronavirus, le vaccin est une solution proposée pour vaincre la pandémie du Covid-19. Si dans certains  pays, on a commencé à commander les vaccins et à vacciner cela peut se justifier dans ces pays. Mais au Burkina si on regarde les effectifs et les données, on constate que nous sommes dans une tendance baissière. Ce qui signifie que pour le moment,  le vaccin n’est pas une priorité. Cependant l’administration de la santé continue de s’organiser. C’est dans ce cadre que depuis plus de 6 mois le ministère de la santé a mis en place un comité qui réfléchit sur la question du vaccin pas seulement pour le Covid-19. La situation de mon point de vue n’est pas si critique au point que le  vaccin soit une grande préoccupation.

Pour ce qui est de l’augmentation des hydrocarbures, il estime  qu’aucun gouvernement n’est heureux d’augmenter des prix qui se ressentent dans les portefeuilles ou dans le panier de la ménagère. Mais les raisons qui ont été données par le ministère du commerce sont d’ordre mondial. Il s’agit d’une situation de marché international qui nous impose nécessairement des réajustements. Mais avec ce réajustement, il faut qu’on regarde comment ils peuvent faire pour amortir le coût pour les populations et c’est de cela dont il s’agit.

Nous pensons qu’avec le ministère du commerce très bientôt, il aura un échange avec tous les acteurs pour faire au maximum que le burkinabè moyen ne puisse pas véritablement sentir le relèvement du coût de la vie. Augmenter 500 f CFA effectivement ça joue sur le budget. Je pense qu’il faut laisser le temps pour qu’il ait des négociations pour permettre d’amortir la situation.

La dernière augmentation du prix du gaz remonte en 2013. Donc cela fait 8 ans que les choses ont été maintenues. Si aujourd’hui, on est amené à augmenter, c’est que vraiment il y avait des contraintes économiques. Je vous assure que nous aurons des concertations avec tous les acteurs pour épargner ce choc au grand nombre de burkinabè.                   

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