Le ministre d’Etat chargé de la réconciliation nationale, Zéphirin Diabré était devant la presse ce jeudi 4 mars 2021 pour expliquer, entre autres, la feuille de route de la réconciliation.
Pour le ministre d’Etat, chargé de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale, il y a cinq catégories dans la schématisation de cette feuille de route. Il s’ait d’abord de la catégorie numéro 1 qui concerne la politique où avec des dossiers de crimes de sang.
Dans la catégorie 2, il s’agit des difficultés au niveau des communautés à la base. La 3è catégorie concerne la situation du terrorisme qui a entraîné des problèmes. Dans la catégorie 4, l’on retrouve les rapports conflictuels entre le gouvernement et les agents et la catégorie 5 concerne le problème global de la gestion de développement par l’Etat.
Cette réconciliation ne saurait se limiter aux aspects sociaux-politiques uniquement politique confie le ministre d’Etat, mais à plusieurs aspects de notre pays. « Il faudra qu’il soit participatif pour que nous puissions réussir » explique Zéphirin Diabré.
Poursuivant les explications, le ministre a soutenu que la réconciliation ne ne se limite pas à un forum mais devra s’inscrire dans un grand processus. Et dans ce sens, la voie à suivre selon les victimes sera prise dans cette démarche.
![Réconciliation nationale au Burkina : Zéph dévoile sa feuille de route](http://www.omk.fci.mybluehost.me/wp-content/uploads/2021/01/Ministre-de-lareconciliation-nationale-Zephirin-Diabre-H24.jpg)
Pour le ministre d’Etat chargé de la réconciliation, la voie de la vérité, justice et réconciliation est de mise pour son département.
Comment y parvenir, il affirme que les mécanismes de réconciliation seront conçues de manière contingente et endogène. « Il faut rédiger un nouveau pacte dans le pays » a également déclaré le ministre d’Etat chargé de la réconciliation nationale.